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féministe manquée

féministe manquée
  • parce que dans le monde on dit souvent d'une femme pas comme les autres qu'elle n'est qu'un "garçon manqué" parce qu'être une femme n'est pas tout rose, non mais bien "arc en ciel" . avec du bleu en parade pour soutenir la fragilité du rose. Mes Mots.
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1 août 2012

Vulgarité Féminine Un petit texte vulgairement

Vulgarité Féminine

 

Un petit texte vulgairement poétique, vulgairement acrobatique, des mots en équilibre sur la langue d'une femme...

 

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Avec le temps la petite fille,

A compris qu’elles n’étaient pas toutes gentilles,

Dans la cours de récréation c’est à celle,

Toujours à celle qui sera la plus belle,

Tout ça pour les beaux yeux des garçons

Qui de leur côté jouent encore au ballon…

 

Alors la gamine vulgairement féminine,

Elle montre aux pestes ses canines,

Et lance quelques insultes divines,

Dans une dernière esquisse mutine.

 

L’adolescente n’en finit pas de grandir,

Au fur et à l’usure de ses désirs,

Elle s’dit que les garçons sont tous des idiots,

A croire qu’ils resteront toujours des crapauds…

En plus papa et maman ne comprennent rien,

Elle voudrait être grande demain…

 

Alors, Mademoiselle, vulgairement féminine,

Exhibe ses deux petites collines,

Un peu de sensualité enfantine,

Mêlée à des remarques assassines,

Papa maman, Je suis plus une gamine !

 

La jeune femme veut des gosses,

Son ventre aura bientôt une bosse,

Le mariage c’était bien, c’était beau,

Finalement ce n’était pas tous des salauds.

Mais déjà elle sait que le temps grignote l’amour,

Autour de ses fesses dansent les vautours…

 

Alors, Madame, vulgairement féminine,

Tente de corriger la routine,

En s’initiant à la littérature d’Anaïs Nin,

Ses nouvelles rides la chagrinent,

Et là elle fait moins la maligne…

 

La petite vieille bien fatiguée et envieuse,

Devant la beauté des demoiselles amoureuses,

Se demande si ces jolies petites roses,

Elles aussi un jour auront de l’arthrose…

Son pauvre mari ronfle devant le  J.T,

Et elle se fane comme la fleur d’un cerisier.

 

Alors, Mamie, vulgairement féminine,

Se voyant rattrapée par l’odeur de la naphtaline

Se prend  au jeu de  la libertine,

Elle  fume en cachette des cigarettes toutes fines

Juste histoire de faire monter son adrénaline.

 

 

A tous ceux qui ont dit que les femmes étaient vulgaires,

Regardez plutôt  toutes les féminités de la Terre,

Vous verrez d’un regard sincère,

Qu’une femme doit être plus forte,

Pour qu’au travail les hommes l’a supporte,

Qu’une mère battue pour obtenir la garde de son fils ;

Dois quand même se battre en justice,

Qu’une petite fille doit savoir crier très fort,

Pour que les garçons respectent son corps.

Alors vulgairement féminine nous sommes,

Pour qu’il n’y est pas que des hommes.

 

 

 

 

 

 

 

 

.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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